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LA CASA
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I. La Casa. FAMILIA
danse-faux documentaire-théâtre-film d’horreur « L’horreur est le prix à payer pour que nous soient révélés l’inconnu et l’impossible. »
Première partie du triptyque FAMILIA (I. La Casa, II. El Ferry, III. El Corazón), La Casa tente de dresser le portrait de plusieurs générations d’une famille colombienne en s’intéressant à la maison familiale, témoin de son histoire. Des récits d’apparitions et de sorcellerie s’entrecroisent dans une maison hantée par le catholicisme et par l’histoire de la société colombienne de ce dernier siècle.
Une oeuvre librement inspirée des récits et aventures de la famille Gomez Henriquez.
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EQUIPE ARTISTIQUE
Création : Lilli Garcia Gomez et Mathilde Rambourg-Schepens
Chorégraphie : Lilli Garcia Gomez
Texte et espace sonore et lumières : Mathilde Rambourg-Schepens
Make up: Lilli Garcia Gomez Costume : Clément Desoutter Technique : Pablo Velasco
Sous les regards bienveillants de Paulina Ruiz Carballido et de Gaëtan Brun-Picard.
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COPRODUCTION
un projet produit par le collectif w.o.r.k ? et le 6b lieu de diffusion et création à Saint Denis. Coréalisation : l’ACB, Scène Nationale Bar le Duc et Teatro Pradillo à Madrid.
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PARTENAIRES
L’ACB Scène Nationale Bar le Duc,
Mains d’Oeuvres à Aubervilliers,
Le 6b lieu de diffusion et création à Saint Denis,
Teatro Pradillo à Madrid.
Ce projet a bénéficié de la mise à disposition de studios au CN D Centre National de la Danse, Paris.
Photos @ Marcela Barrios
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LE SYNOPSIS
Il existe une tragédie inhérente à chaque mort : on donne la vie mais toute vie est intransmissible. Lorsqu’elles meurent, les mères, les grands-mères, les arrière-grands-mères emportent avec elles leur savoir, leur magie, leurs
secrets. À la suite de ces disparitions se présente alors un vertige de questions sans réponse : aurait-on pu nous transmettre plus ? Et nous, aurions-nous été capables de mieux écouter ?
La trilogie FAMILIA part du constat de cet échec et s’ancre dans notre besoin de construire et de garder quelque chose.
À travers nos propres savoir-faire et nos médiums –ceux de la scène- nous partons à la recherche de nos histoires et de celles de ces femmes chères que nous avons perdues.
Dans La Casa, la maison familiale est le point de départ de cette recherche. Celle-ci est à la fois un bâtiment bien réel et tout autant le lieu des histoires intimes : maison construite à Valparaiso, Antioquia en 1954, elle est le témoin de l’histoire mouvementée de la Colombie et l’endroit où se structurent les imaginaires, où
naissent les récits fondateurs avec son lot d’apparitions et de disparitions.
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LE DISPOSITIF
Dans un dispositif sobre : un écran, une chaise, un lit , une table, un costume de la Vierge des Douleurs comme sorti d’un film d’horreur des années 70, nous tentons de composer une histoire chorale. Celle-ci prend différentes formes : elle est giallo, faux documentaire, essai dansé sur l’iconographie catholique, enquête autobiographique et faux field recording. Utilisant des subterfuges purement scéniques, les performeuses tentent de ressusciter les absents, quitte à se perdre dans un réalisme toujours plus magique et à devoir céder le plateau à des esprits égarés. Marcela Barrios
LA CASA trailer
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